Ce mot savant désigne simplement les systèmes religieux ou philosophiques qui s'efforcent de fondre ensemble des doctrines différentes. Nul effort n'est plus funeste lorsqu'il prétend s'appliquer au christianisme et mêler à la « doctrine des apôtres» le produit de l'imagination ou de la raison humaine. Et c'est pourtant ce que, sous des formes, et à des degrés divers, l'on cherche et prône de tous côtés de nos jours.
Soyez en garde, vous qui lisez ces lignes, contre toute entreprise de ce genre. Vous entendrez vanter les beautés et la valeur morale de toutes sortes de religions ou de formes de pensée, islamisme, hindouisme, confucianisme et autres ; ne se trouve-t-il pas des esprits subtils pour trouver une valeur religieuse même dans l'athéisme! Les arguments de belle apparence, les discours spécieux dont parle l'apôtre, ne manquent pas pour séduire les esprits mal affermis et les sentimentaux. C'est être séduit déjà que de discuter des mérites comparés, sur le plan humain, des différentes doctrines. Le chrétien ne saurait se placer sur ce plan là. La «doctrine du Christ » ne peut se mélanger d'aucune autre, sous peine de cesser d'être la doctrine du Christ. Il n'y a pas deux Évangiles. il n'y a pas de croyances universelles où chacun met ce qu'il croit bon et consent à ce que d'autres apportent du leur : il y a Christ, le Christ des Écritures.
Écoutez les adjurations de l'apôtre Paul : « Mais quand nous-mêmes, ou quand un ange venu du ciel vous évangéliserait outre ce que nous vous avons évangélisé, qu'il soit anathème. Comme nous l'avons déjà dit, maintenant aussi je le dis encore: si quelqu'un vous évangélise outre ce que vous avez reçu, qu'il soit anathème. » (Galates 1;8, 9.)
« Quiconque vous mène en avant et ne demeure pas dans la doctrine du Christ, n'a pas Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine, celui- là a le Père et le Fils » (2 Jean 9.)
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Auteur inconnu