« C'EST LÀ CE QU'IL ME FAUT! »

Un homme de la côte de Malabar avait été depuis longtemps troublé dans son âme, et s'était informé auprès de plusieurs prêtres comment il pourrait obtenir la propitiation pour ses péchés. On lui dit qu'il fallait marcher avec des pointes de fer suffisamment émoussées, enfoncées dans ses sandales, et parcourir ainsi une distance de plus de 500 kilomètres.

Il entreprit le voyage et parcourut un long chemin, mais sans obtenir la moindre paix.

Un jour, il fit halte à l'ombre d'un grand arbre, où l'évangile était quelquefois annoncé.

Tandis qu'il était là, un prédicateur vint, et parla sur ces paroles : « Le sang de Jésus Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1;7).

Pendant la prédication, l'attention du pauvre homme fut captivée par ce qu'il entendit, et, à un moment donné, il jeta loin de lui les sandales qui torturaient inutilement ses pieds, et, s'écria à haute voix : « C'est là ce qu'il me faut ! » Il devint bientôt un témoin vivant de l'efficacité du sang de Christ pour purifier de tout péché.

N'y a-t-il pas autour de nous, dans la chrétienté professante, des milliers de personnes qui essaient aussi d'obtenir la paix, en imitant cet homme qui marchait sur des pointes de fer, c'est-à-dire en se soumettant à des pénitences, en pratiquant des ordonnances, en s'attachant à des formes et à une routine religieuses, qui ne peuvent en aucune manière donner la paix à la conscience inquiète et troublée, faute de connaître l’évangile dont tout pécheur a besoin? Ah, que Dieu qui a montré son amour en donnant son Fils bien-aimé pour sauver les pécheurs, et qui les cherche toujours pour les attirer à Christ, le seul nom donné aux hommes par lequel il nous faille être sauvés; que Dieu leur fasse trouver la paix, le repos, par le précieux sang de Christ! «Il a fait la paix par le sang de sa croix.»

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