LES ROBES

Le vestiaire de l'Écriture contient un nombre de vêtements extrêmement variés : depuis des haillons jusqu'aux vêtements plus précieux que ceux des Rois eux-mêmes ! Il serait donc trop long de les énumérer tous, si plein d'instructions que cela soit.

Nous nous en tiendrons donc à quelques « robes » seulement !

L'homme fut créé nu et sans honte ! Mais l'entrée, par lui, du péché, en son cœur et sa vie, a changé tout cela: Sa belle innocence fut perdue et devant la Majesté de Dieu, il prit « conscience » qu'il était « nu » et il eut peur !

Aussi lorsque son Créateur le chercha et l'appela du milieu des arbres du jardin où il s'était caché, Il prononça les jugements nécessaires sur ce qui s'était passé, puis Il le revêtit de vêtements de peau, ce qui impliquait déjà la mort d'une victime sacrifiée pour lui !

Telle est la robe du salut ! C'est une « robe de justice» dont le croyant est revêtu! Et c'est par Christ, l'Agneau de Dieu, qui est mort et qui a versé son sang, que cette« Justice de Dieu » fut manifestée nous dit Romains 3; 21, et cela au « temps convenable » : C'est-à-dire, après que la ruine totale du monde entier ait été établie, montrant qu'il n'y a pas un seul juste parmi les hommes, en aucun peuple, en aucune classe, en aucune famille! Tous« nus » et coupables devant Dieu !

Il est intervenu ! Il aurait pu et dû tous nous condamner... Mais Dieu voulait sauver 1'homme perdu! Il ne pouvait le faire qu'en «justice!»

Il envoya donc son propre Fils! Et Lui, le seul qui n'ait pas connu le péché, fut« fait péché pour nous, afin que nous devinssions justice de Dieu en Lui!» Et c'est ainsi qu'Il devient, pour ceux qui croient en Lui: Leur robe de salut et de justice, comme le dit Ésaïe 61;10.

Robe blanche de Sainteté et de Pureté aussi, Apocalypse 7;7-9, Ésaïe 1;18.

Une fois lavés de nos péchés, par le sang de l'Agneau, la même grâce fait de nous un « royaume et des sacrificateurs pour son Dieu et Père. » La robe devient alors une robe sacerdotale de lin pur et sans mélange! Et si nous sortons du Sanctuaire et marchons alors, devant les hommes, avec intelligence, elle s'enrichit encore du caractère de la robe sainte des «nobles» : Robe bigarrée, les traits nobles des « vertus de Celui qui nous a appelés des ténèbres à Sa merveilleuse lumière» y seront exprimés en couleurs variées! Le dévouement, l'obéissance, la fidélité, la justice, la sainteté, la patience, les compassions, le pardon, la paix, la foi: Tous les traits de la grâce et de l'Esprit! Joseph l'a noblement portée. Genèse 37; 3 ; 2 Samuel 13; 1.8 ; Ézéchiel 44;17 ; 1 Chroniques 15; 20. Ces choses se lient à la robe de service et de prophète; mais elle n'a sous ce titre, aucun apparat, rien qui attire l'attention sur soi: Le serviteur doit attacher les âmes à Christ, aussi que chacun considère comment il édifie sur ce « fondement la!»

Et puis, il y a aussi « la robe de noces!» L'avons-nous prise pour répondre aux appels du Père qui prépare des noces pour Son Fils... ? Notre propre robe - notre propre justice - ne sera pas reçu... il nous faut absolument avoir revêtu la Sienne - celle du Souverain Lui-Même - or, Il l'offre gratuitement à chacun qui vient à Christ !

C'est toujours la robe de la justice, mais vue ici en rapport avec l'amour insondable de Christ, l'Époux, cru et accepté, plutôt qu'avec les exigences du Juge suprême !

Alors, dignement vêtus, nous entrerons avec Lui aux noces que le Père a préparées pour Lui - son Fils, qui était l'Héritier et le Maître de l'univers et qui, volontairement est devenu cet Agneau du sacrifice de l'amour et pour Lui et pour nous !

Nous sortirons de là avec le « Roi de Gloire » qui va prendre son règne, vêtus de robes royales d'apparat magnifique: Vêtement de soie et de brocart, brochée d'or, d'argent, de broderies les plus délicates, et de figures les plus variées ! Robe des magnificences d'un jour de gloire, et des joies de son cœur, car le jour des opprobres sera enfin terminé pour toujours! Psaume 45.

Puis vient la dernière, qui était aussi la première : « La Plus Belle Robe. » Celle qu'Il nous a donnée au jour de la grâce inoubliable de notre accueil. Robe prééminente de la dignité de fils devant UN Tel Père ! Première Robe ineffable d'amour pour couvrir (Psaume 32;1) à toujours notre nudité et notre misère... et Robe dernière : Que nous porterons à tout jamais dans son propre Palais, aux demeures les plus secrètes de Son Amour !

Ézéchiel 16, nous en laisse entrevoir quelque chose : Je te ceignis de lin blanc! Je te couvris de soie! Je te vêtis de broderies! J'ÉTENDIS SUR TOI LE PAN DE MA ROBE.

Rappelons-nous que la « soie » implique la Mort!

Le Père ne l'oubliera jamais et nous non plus.

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