«TU AS LE NOM DE VIVRE, MAIS TU ES MORT.»

C'est un fait bien connu que la terre est plus rapproche du soleil en hiver qu'en été. Mais, en raison de l'inclinaison de son axe, la terre, étant éclairée beaucoup moins longtemps par le soleil, reçoit de ce dernier beaucoup moins de chaleur en hiver.

Il en est de même de la chrétienté qui, quant à sa profession, est plus près du Christ, le vrai soleil, la lumière du monde, que ne le sont les pauvres païens. Mais hélas ! la chrétienté professante, qui n'a de chrétien que le nom, ne possède pas plus de lumière et de vie que les inconscients adorateurs d'idoles.

Lecteur, où en êtes-vous quant à Jésus, le Soleil de la vie ? Il est possible que vous appartenez à une famille croyante et que, dès votre naissance, vous avez l'habitude de fréquenter des réunions de vrais chrétiens, de sorte que vous êtes en apparence dans une certaine proximité du Sauveur; mais quel avantage en avez-vous retiré, si vous ne possédez pas encore la vie qui vient de Dieu ? La foi de vos parents, pour vivante qu'elle soit, ne peut pas vous sauver, vous. La foi est individuelle. Le Seigneur daigne s'adresser à vous; ne voulez-vous pas l'écouter aujourd'hui, et jouir du bonheur de savoir que vous êtes à Lui. N'ayez pas honte de prendre place avec Paul qui, en écrivant à Timothée, dit qu'il était « le premier » des pécheurs.

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Auteur inconnu