« LA VALEUR DE LA MORT DU CHRIST »

« Car je n'ai pas jugé bon de savoir quoique ce soit parmi vous, sinon Jésus-Christ, et Jésus Christ crucifié. » 1 Corinthiens 2; 2.

Avons-nous besoin de Rédemption ? « Nous avons la rédemption par son sang », une rédemption éternelle, car avec son propre sang, Il est entré une fois pour toutes dans les lieux saints, ayant obtenu une rédemption éternelle.»

Avons-nous besoin de pardon ? Cette rédemption que nous avons par son sang, est le pardon des péchés, car « sans effusion de sang, il n'y a pas de rémission » (Hébreux 9. 12;22.)

Avons-nous besoin de paix ? Christ a « fait la paix par le sang de sa croix» (Colossiens 1;20.)

Avons-nous besoin d'être réconciliés avec Dieu ? Quoique nous fussions pécheurs, « Il nous a toutefois maintenant réconciliés dans le corps de sa chair, par la mort, pour nous présenter saints et irréprochables et irrépréhensibles devant Dieu » (Colossiens 1;21.) Quand nous étions «ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils » (Romains 5;10.)

Avons-nous le désir d'être morts au péché et que notre chair soit crucifiée, avec ses passions et ses convoitises ?

« Notre vieil homme a été crucifié avec lui... Car en ce qu'il est mort, il est mort une fois pour toutes au péché » (Romains 6;6, 10.) La foi du croyant s'empare de cette vérité et peut dire : « Je suis crucifié avec Christ; et je ne vis plus moi, mais Christ vit en moi» (Galates 2; 20.)

Avons-nous besoin d'une propitiation ? Christ a été « présenté pour propitiation par la foi en son sang » (Romains 3;2.5) ; « et Lui est la propitiation pour nos péchés » (1 Jean 2;2.)

Mais éprouvons-nous vraiment le besoin de ces choses, serait-ce parce que vous n'en avez pas un réel besoin que vous n'en profitez pas encore pour vous-même ?

Voudrions-nous posséder une justice devant Dieu ? « Lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. Beaucoup plutôt donc, ayant été maintenant justifiés par son sang, serons-nous sauvés de la colère par Lui (Romains 5; 8.)

« Or vous êtes de lui dans le Christ Jésus, qui nous a été fait sagesse de la part de Dieu, et justice, et sainteté » (1 Corinthiens 1;30.)

Voudrions-nous avoir une part avec Christ ? Alors il fallait qu'Il meure, car « A moins que le grain de blé, tombant en terre, ne meure, il demeure seul; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruits » (Jean 12;24.)

Nous faut-il une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints? Nous l'avons « par le sang de Jésus par le chemin nouveau et vivant qu'Il nous a consacré à travers le voile, c'est-à-dire sa chair » (Hébreux 10;19.)

Comment ceux qui étaient sous la malédiction de la loi divine en ont-ils été rachetés ? Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, car Il disait : «Maudit est quiconque est pendu au bois » (Galates 3;13.) «Car Christ est la fin de la loi, en vue de la justice pour tout croyant » (Romains 10;4.)

Comment les croyants sont-ils lavés de leurs péchés ? Christ nous a aimés et « nous a lavés de nos péchés dans son sang » (Apocalypse 1;5.)

Comment sont-ils délivrés du monde ? Christ s'est donné Lui-même pour nos péchés en sorte qu'Il nous retirât du présent siècle mauvais. » En vertu de la croix, le chrétien fidèle peut dire: « Le monde m'est crucifié, et moi au monde » (Galates 1;4 ; 6;14.)

Si l'amour de Christ nous étreint envers les hommes coupables, connaissant combien le Seigneur doit être craint, comment cela a-t-il lieu ? C'est parce que nous « avons jugé ceci, que si un est mort pour tous, c'est que tous étaient morts », morts dans leurs fautes.(2 Corinthiens 5;14.)

Dieu qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés, « alors même que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec Christ. » (Ephésiens 2;1, 5.) Mais où apprenons-nous à connaître cet amour ? « En ceci a été manifesté l'amour de Dieu pour nous, c'est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que nous vivions par lui; en ceci est l'amour, non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que Lui nous aima, et qu'Il envoya son Fils pour être la propitiation pour nos péchés. » Et « par ceci nous avons connu l'amour; c'est que Lui a donné sa vie pour nous » (1 Jean 4;9, 10 ; 3;16.)

Est-ce que je désire que ma conscience soit purifiée ? C'est par le sang de Christ, qui, par l'Esprit éternel, s'est offert Lui-même à Dieu sans tache » (Hébreux 9;14.)

« Nous voyons Jésus, qui a été fait un peu moindre que les anges à cause de la passion de la mort, couronné de gloire et d'honneur» (Hébreux 2;9.)

« Par sa mort, Il rendit impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable. » Et même la purification et la réconciliation de toutes choses dans les cieux et sur la terre dépendent de sa mort (Hébreux 2;14 ; 9;23 ; Colossiens 1;20.)

Si Dieu est juste et doit juger le péché, peut-il montrer son amour dans toute sa plénitude envers nous qui sommes pécheurs ? Or c'est ici que nous avons la valeur de la mort et de l'expiation du Seigneur Jésus-Christ. En venant dans ce monde. Il a dit: « Voici, je viens, il est écrit de moi dans le rouleau du livre, pour faire, ô Dieu, ta volonté » (Hébreux 10;5.)

Puis, lorsqu'il terminait son ministère et allait donner sa vie, Il dit : « À cause de ceci le Père m'aime, c'est que moi je laisse ma vie, afin que je la reprenne. Personne ne me l'ôte, mais moi, je la laisse de moi-même ; j'ai le pouvoir de la laisser et j'ai le pouvoir de la reprendre : j’ai reçu ce commandement de mon Père » (Jean 10;17, 18.)

Le Seigneur a entrepris volontairement cette tâche pour glorifier Dieu parfaitement et nous donner la preuve d'un amour infini, tout en maintenant la parfaite justice de Dieu.

Il a porté nos péchés, Il a été fait péché pour nous, Il a bu la coupe amère de la mort et du jugement que nos péchés avaient remplie. Il s'est donné Lui-même pour nous, Il a été blessé pour nos transgressions; Il a été meurtri pour nos iniquités. Cela n'était-il pas l'amour ?

Mais c'est à la croix que le juste jugement de Dieu contre le péché a été pleinement maintenu à tel point que la moindre trace de péché ne pouvait être supportée. Qu'est-ce qui pouvait mieux le montrer que la mort du Fils de Dieu ? Comment dès lors quelqu'un pourrait-il échapper au jugement s'il s'obstine à rejeter la grâce qui vient par Lui ?

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Auteur inconnu