« LA DÉLIVRANCE DU DÉMONIAQUE »

(Marc 5;1-20)

Les disciples du Christ ont traversé l'orage ;

Grâce à leur divin Maître, ils ont atteint le port :

Il les garde toujours, les soutient, encourage...

N'ont-ils pas vu sa grâce et sa puissance à bord ?

Mais que découvrent-ils, une fois sur la rive

De Satan un esclave, un pauvre possédé :

C'est pour le délivrer que le Sauveur arrive

N'est-il pas nuit et jour du démon obsédé ?

On l'avait maintes fois, attaché d'une chaîne,

Sans trêve, ni répit, il vivait en tourment :

Les liens les plus forts, il les brisait sans peine

Car Satan sous son joug le tenait impuissant.

Jésus, sur le rivage, auprès de lui s'avance ;

Aussitôt il commande au démon : « Sors de lui ! »

Pour cet homme à l'instant disparaît la souffrance.

Maintenant, quel bonheur ! un nouveau jour a luit.

O puissance infinie ! ô merveilleuse grâce !

Le bienheureux captif est aux pieds du Sauveur…

Vêtu, dans son bon sens, il occupe la place

Que l'amour de Jésus donne au pauvre pécheur.

Le Seigneur s'en retourne ensuite à l'autre rive

Où l'attendent déjà nombre de malheureux ;

Et cet homme lui dit: « Permets que je te suive.

Je ne puis, désormais, loin de Toi vivre heureux.

( N'est-ce pas le besoin de l'âme rachetée,

De s'en aller au ciel pour être avec Jésus ?

Du monde nonchalant sans cesse rejetée,

Là-haut, peines, douleurs ; pour elle ne sont plus

« Je veux te confier», dit Jésus, « un message :

Va raconter aux tiens, tout ce que Dieu t'a fait ;

Retourne en ta maison: de village en village,

Parle-leur d'un Sauveur, de son amour parfait !»

Pressé de publier ces heureuses nouvelles,

Il remplit le pays du beau nom de Jésus,

Proclamant le salut à ces hommes rebelles...

Qui disaient au Seigneur : « Pars, et ne reviens plus.»

Ah ! connais-tu, lecteur, le bonheur, l'allégresse

dont l'Esprit Saint remplit le cœur de tout croyant ?

Connais-tu la bonté, la grâce et la tendresse

de Dieu, ce tendre Père ? Es-tu, toi, son enfant ?

Écoute donc pécheur, car le Sauveur t'appelle,

Et c'est pour des pécheurs qu'Il a voulu mourir ;

Réponds, et sans tarder, à cette voix fidèle,

Car le jour du salut aujourd'hui peut finir.

Ne refuse donc pas les appels de sa grâce ;

Ah ! viens goûter l'amour du Dieu de charité !

Et quand viendra Jésus, tu verras, toi, sa face

Pour toujours près de Lui dans la félicité.

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Auteur inconnu