« LE BÂTON BLANC »

Voici un simple bâton peint en blanc: c'est bien peu de chose; mais ce bâton, mis entre les mains d'un agent de police, a une grande valeur : il empêche des catastrophes, il sauve des vies humaines, en évitant aux automobilistes de redoutables rencontres, ou bien en permettant aux piétons de traverser les rues sans danger. L'agent, placé au centre d'une place, observe et voit ce qui se passe dans quatre directions. L'automobiliste, qui arrive à cet endroit, ne peut pas voir la rencontre inévitable qui va se produire avec un véhicule arrivant à ce tournant, et qui ne le voit pas non plus. Mais les deux autos et bien d'autres sont aperçues par l'agent placé à cet endroit, et chaque chauffeur n'a qu'une seule chose à regarder attentivement, le bâton blanc de l'agent, qui lui indique s'il doit s'arrêter immédiatement, ou s'il peut continuer sa route.

Regarder le bâton blanc de l'agent et se conformer à ses indications, voilà le salut du chauffeur, sa sécurité, le moyen d'éviter un terrible accident qui pourra faire de nombreuses victimes, et, en tous cas, il y aurait toujours un procès-verbal et des sanctions pénibles et coûteuses.

Nous n'avons pas tous une auto à conduire, mais nous sommes tous appelés à suivre la grande route de la vie, et sur cette route, depuis vingt siècles, le Seigneur Jésus a dressé la croix où Il a tout accompli pour indiquer à tous les hommes de toute la terre le chemin qui mène à la vie.

Notre Seigneur Jésus Christ a été élevé sur la croix pour attirer les regards de tous les hommes, pour que tous les bouts de la terre regardent à Lui et soient sauvés.

Car il y a un chemin spacieux et large qui mène à la perdition, et il y a un chemin étroit qui mène à la vie. Jésus dit à tous : « Je suis le chemin, et la vérité, et la vie; nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14,6.)

« Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle.» (Jean 3,15.) Combien le salut de Dieu est clair et simple!

Un regard suffit pour être sauvé : Jésus le dit et l'affirme.

Pour traverser sans risques les grands boulevards au moment de la plus grande circulation, un regard suffit: quand le bâton blanc de l'agent va se dresser, toutes les autos s'arrêteront, et l'on pourra traverser la rue ou l'avenue tranquillement et sans courir le risque d'être écrasé. Pour traverser le désert et survivre à la morsure des serpents brûlants, il suffisait de regarder le serpent d'airain élevé sur une perche comme l'Eternel l'avait ordonné à Moïse. On passait ainsi de la mort à la vie. De la même manière, donc, par un simple regard, le regard de la confiance, le regard de la foi, de la même manière Jésus Christ, le Fils de Dieu, a été élevé sur la croix, afin que QUICONQUE, c'est-à-dire : vous, moi, n'importe qui, le riche, le pauvre, le savant, l'ignorant, le professeur de philosophie, QUICONQUE croit, ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. L'apôtre Pierre a dit: « Celui- ci (Jésus) est la pierre méprisée par vous qui bâtissez, qui est devenue la pierre angulaire; et il n'y a de salut en aucun autre; car aussi il n'y a point d'autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés » (Actes 4, 11, 12.)

Ami lecteur, regarde à Jésus mourant pour toi sur la croix; contemple-Le et crois. « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé. »

Si tu as suivi jusqu'ici la route sombre de l'impureté, de l'intempérance, de l'égoïsme, de l'orgueil, de la vanité, REGARDE, oh ! regarde cette croix. et en face de ce Fils de Dieu qui a souffert pour tous tes péchés, fais silence en ton cœur, et écoute Sa voix : car ce QUICONQUE c'est toi ; c'est par ton nom, ton prénom que Jésus t'appelle, pour te dire : Regarde, voilà ce que j'ai fait pour toi; voilà l'amour dont je t'ai aimé. Veux-tu venir à Moi pour avoir le pardon complet de tous tes péchés et la vie éternelle ?

Oh! comme t'y invite le poète chrétien :

Viens à la croix, âme perdue,

Brebis sans berger :

Tu verras une main tendue

Pour te sauver.

Viens à la croix, âme souillée,

Pécheur repentant ;

Là tu seras purifiée

En un instant.

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Auteur inconnu