« À LA PORTE »
Qu'elle est grande la sollicitude qui frappe à la porte de nos curs ! Il nous est dit que le Seigneur reprend et châtie celui qu'il aime, qu'Il se tient à la porte et qu'Il frappe (Apocalypse III, 20). Il veut disposer nos curs à se juger devant lui, afin qu'Il puisse nous bénir. Comprenons maintenant sa bienveillante intention et écoutons docilement sa voix. Il est lui-même près de nous, près des curs brisés; et Il frappe, désirant y entrer pour leur apporter la consolation efficace dont ils ont besoin. Il ne suffit pas d'avoir entendu sa voix, car combien de fois ne l'avez-vous pas entendue sans y avoir répondu; il faut lui ouvrir la porte; c'est-à-dire reconnaître franchement le besoin urgent que nous ayons de sa grâce et de son salut, et le recevoir par la foi, comme le Sauveur que Dieu nous ais envoyés.
Il apporte le pardon au coupable, la vie à celui qui est mort, le salut à celui qui est perdu: en un mot Il accorde une réponse l'état dans lequel gît le pécheur loin de Dieu; et personne ne peut faire cela que Lui seul. Puissiez-vous, si cela n'a pas encore eu lieu vous, l'expérimenter sans retard ! Si le Seigneur Jésus, le Sauveur, délivre le pécheur repentant qui a placé en Lui sa confiance, grâce au divin sacrifice de Lui-même sur la croix, Il veut l'amener aussi dans son intime communion et dans celle du Père.
À la croix, Il a daigné recevoir pour sa part, selon la volonté du Père, le jugement qui devait nous échoir pour l'éternité, afin de nous conférer, présentement déjà, une part avec Lui dans ses insondables richesses; et combien précieuses ne sont-elles pas !
Refuserez-vous d'ouvrir votre cur aux appels de ce Sauveur débonnaire? Ne serait-ce pas vous priver à jamais du salut et de l'abondante bénédiction qu'Il se plaît à accorder. Ah! fermez à jamais votre cur à la voix mensongère de Satan qui voudrait vous perdre, et ouvrez-le tout entier à Celui qui na pas dautre pensée que celle de vous rendre heureux.
Ne vous promet-Il pas une part avec Lui maintenant et une place avec Lui plus tard ? Ne dit-Il pas: « Celui qui vaincra... Je lui donnerai de s'asseoir avec moi sur mon trône, comme moi aussi jai vaincu et Je me suis assis avec mon Père sur son trône! »
Puissiez-vous être du nombre de ceux qui ont des oreilles pour écouter ce lEsprit dit aux assemblées, et qui ont reçu avec gratitude la grâce offerte pendant quil est encore dit: «aujourdhui, si vous entendez sa voix, nendurcissez pas vos curs!
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Auteur inconnu